vendredi 28 septembre 2012

Tradition ~ Otsukimi !

Bonjour à vous qui vous intéressez aux coutumes du Japon ! =)

Si je peux faire ce topic aujourd'hui c'est grâce à ma prof de japonais civilisation qui m'a appris ce que je vais vous transcrire.
Donc tous droits lui reviennent, remercions bien gentiment Takeuchi-sensei.

Fait d'actualité : le 30 septembre approche !

Oui oui c'est vrai je vous jure...
Non ce jour n'a rien de particulier pour nous... il ne marque pas le passage au mois d'octobre dont on se fout totalement...

(d'ailleurs y'a 31 jours ! ... Non c'est pas vrai vérifiez pas..!) Bon bref, j'arrête de nous perdre dans du charabia et je lance mon topic pour de bon.

Je suis ici pour vous présenter 

O Tsukimi

Soit la fête de la lune.
Otsukimi est une fête qui se déroule en Septembre, un soir de pleine lune.
(elle n'a donc pas de jour fixe)
Cette année elle se déroulera le 30 Septembre.

Les japonais étant très proches de la Nature, pour eux savoir reconnaitre les changements de saisons, être à l'écoute de la Nature est une forme d' intelligence et de culture.
Et si chez nous la pleine lune est souvent associée à la peur et au loup garou, au Japon c'est une chose belle et symbolique.
Cette fête à pour but de remercier la Lune des bonnes récoltes obtenues au cours de l'année.

  

C'est aussi un moment où l'on peut regarder la Lune au plus haut de sa forme et surtout....
Une occasion de manger et de se réunir ! ^^











Il faut se munir de Susuki (plante), de Tsukimi dango (boulettes sucrées à base de farine de riz) -comme ils sont blancs ça leur donne l'impression de manger la lune- ainsi que d'offrande de fruits et légumes.
Au Japon, la Lune est généralement associée à un lapin.
La première raison va vous paraitre.... suspecte ! xD

→ Parce qu'ils voient des lapins sur la lune.
(tous des drogués ces japonais x) )
Alors non ils ne voient pas des boules de poils se balader carottes en main sur Madame la lune... xD
Mais les "taches" un peu foncées qu'on voit sur la lune leur rappellent des têtes de lapinous. ^^"
 
→ Autre raison dirons nous plus "traditionnelle" est qu'un lapin se serait sacrifié afin de nourrir le bouddha et ainsi pour le remercier, celui-ci l'envoya sur la lune !
(En fait Amstrong est un copieur ^^)


Alors dimanche soir, prenez garde à la lune et surveillez si quelques lapins ne s'y baladent pas ! Wink 



jeudi 20 septembre 2012

Lumière sur... La Traversée du Temps



Titre VO : 時をかける少女
Titre româji : Toki wo Kakeru Shōjo
Titre VF : La traversée du temps
Année Jp : 2006
Année Fr : 2007
Genre : Aventure, Amitié, Amour
Réalisateur : Mamoru Hosoda
 
Résumé :
Makoto est une jeune lycéenne de 17ans qui vit sa vie normalement jusqu'au jour où elle se voit octroyé le pouvoir de remonter dans le temps. Si au départ elle s'en amuse fortement, elle va cependant vite se rendre compte que ses actes vont avoir de graves conséquences.
Comment Makoto va t-elle réparer ses erreurs ?
Il faut faire vite car... Le temps n'attend personne.

Trailer :



Personnages :


Chiaki - seiyuu : Takuya Ishida / Makoto - seiyuu : Riisa Naka / Kousuke : Mitsutaka Itakura



Mon avis :


Je préviens dès le début, je vais faire une éloge de ce film...
Un vrai coup de cœur dès les premières secondes. On s'attache vite aux personnages, on rentre dans l'histoire et on n'a plus envie d'en sortir...
Il m'a tenue hors d'haleine du début à la fin... J'étais "ARRRGGG Nan ! Pas ça !!!" deux secondes plus tard "oouuuuuf...." une seconde plus tard "KWAAAA ??? NON !!!!"
Enfin bref, fort en sensations...  Je suis tout simplement tombée sous le charme de ce film.


Vu qu'il est sortit en France (licencié chez Kaze) j'ai acheté le DVD après l'avoir vu sur internet.
Je l'ai commencé car je regardais un film (avec de vrais acteurs) qui portait le même nom (surement une adaptation) et je suis tombée dessus par la même occasion.
Je ne sais pas pourquoi, mais il m'a attirée direct, j'ai arrêté le film en pleins milieu (en fait non j'en étais qu'au début mais bon...) et je me suis lancée.
En ce qui concerne l'histoire, je la trouve bien ficelée. Le film se passe sur une semaine qui ne fait que se répéter au rythme des voyages dans le temps de Makoto mais on ne s'y perd pas pour autant. Et plus Makoto joue avec le temps plus au final elle se rend compte que c'est lui qui se joue d'elle. Et certains passages m'ont vraiment déchiré le cœur, surtout en ce qui concerne la fin. Mais bon je ne vais pas trop en dire non plus...
Mon préféré est Chiaki mais honnêtement je les adore tous... et c'est rare ! J'ai trouvé son personnage original et surprenant, des trois "principaux" (même si Makoko reste la vedette) c'est celui qui m'a le plus marquée. Et j'ai trouvé intéressante la tournure qu'a pris son personnage car je ne m'y attendais vraiment pas.
Kousuke est un personnage qui ne parle pas enormément, mais qui sait s'imposer par son calme. Et au final s'il est plus discret que les autres et bien ce n'est pas grave car c'est lui qui dit le plus "important", le donneur de conseil ou le confident.
Alors que clairement Makoto est la tête en l'air du groupe et la chouchoute des deux garçons. On la voit évoluer au fil du temps, où elle se rend compte que ce qu'elle fait a des conséquences, à certains moments très grave. Donc c'est agréable d'évoluer avec elle, parce qu'au début on est comme elle, on veut en profiter et la voir se faire plaisir, mais au final on est aussi pris au dépourvu par ce qui lui arrive.

En plus j'ai trouvé d'où venais la musique "kawaranai mono" que je connaissais sans savoir d'où elle venait, chanson que j'adore et que je trouve magnifique. Elle va très bien avec le film et avec la fin. 
Vous devinez donc que je recommande fortement ce film car je l'ai adoré ! ^^



Petit + :


 • Il existe aussi un roman en plus du film et du manga portant le même nom. Écrit par Yasutaka Tatsumi il raconte l'histoire de Kazuko (la tante de Makoto) qui comme sa nièce obtient le pouvoir de voyager dans le temps après avoir aperçu une silhouette et senti une odeur de lavande en rangeant sa salle de sciences naturelles.
Pour l'avoir lu, je peux vous dire que je l'ai trouvé sympa, mais moins que le film car il manque de description à mon goût et certains personnages sont trop peu exploités pour la place qu'ils sont censés tenir dans l'histoire.

• La Traversée du temps a remporté le Prix du Meilleur Film
d'Animation dans trois Festivals : le Festival International de Stiges
et le Festival International du Film de Catalogne en Espagne, et le
Festival du Cinéma d'Animation de Waterloo au Canada. Mais c'est au Tokyo Anime Fair
qu'il a reçu le plus de récompenses : Film d'animation de l'année,
Meilleur réalisateur, Meilleure histoire originale, Meilleur scénario,
Meilleure direction artistique et Meilleur design.

 
• La Traversée du Temps, qui a fait partie de la sélection
officielle du Festival international du Film d'Animation d'Annecy en
2007, "opposé" notamment à deux autres long-métrages japonais, Brave Story et Paprika, mais aussi à un film d'animation français, Azur et Asmar, et à l'Américain Souris City, a reçu une mention spéciale du jury tandis que les concurrents cités sont rentrés bredouille.





• Le film a remporté deux fois le prix du meilleur film d'animation à l'Académie du film japonais et au concours Mainichi Film en 2007. Un succès d'autant plus mérité que le film s'est fait connaître par le bouche à oreille.  
















Site Officiel :


Times waits for no one ~


Infos trouvées grâce à Wikipedia et Allo ciné 


dimanche 16 septembre 2012

Lumière sur... Sukitte iina yo

Voici ma première fiche manga, on commence doucement mais surement avec Sukitte iina yo !

 

Fiche en cours !

MANGA :

Titre VO : 好きっていいなよ

Titre româji : Sukitte iina yo
Auteur : Kanae Hazuki
Tomes : 9 (en cours au Japon) Type : Shojo
Genre :
Tranche de vie, Comédie, Romance

ANIME :
(Plus de détail quand l'anime sera sortit en Octobre)

Épisodes : 13
Année : Octobre 2012
Studio : ZEXCS

Directeur : Satou Takuya

    

Synopsis : Tachibana Mei est une jeune lycéenne de 16 ans solitaire qui n'a jamais eu d'amis dans la vie. Un jour, fatiguée d'être le fruit de harcèlement de la part d'autres élèves, elle agresse un garçon qu'elle pense être le coupable. Malgré le fait qu'elle se soit trompée, Yamato Kurosawa semble s’intéresser de plus en plus à elle et souhaite devenir son ami. Mais celle-ci ne lui fait pas confiance et le repousse continuellement.

Tomes :


 



Mon avis : Je suis le manga pour ma part et j'aime beaucoup, donc j'ai hâte que l'anime sorte.
C'est simple, agréable, j'aime les dessins et chose rare j'aime MEI ! C'est dommage qu'il ne soit pas encore paru en France, car je pense qu'il aurait pas mal de succès.
Malgré le fait que Mei s'adoucisse au contacte de Yamato, elle change vraiment de ce qu'on trouve comme héroïne dans les shojo. Elle ne passe pas son temps à minauder ou pleurer tout le temps. Elle fait assez naturelle même si du coup évidemment on retrouve des filles jalouses de sa relation avec Yamato. 
L'histoire n'est donc pas extrêmement originale mais ce manga a quelque chose que j'aime et qui change quand même. J'apprécie son côté solitaire et cette carapace qu'elle érige entre elle et les autres, qui fond petit à petit. -comme on peut s'y attendre dès les premières minutes d'ailleurs-
J'attends de voir ce que va donner l'anime, je crains toujours d'entendre les voix, car c'est une chose très importante pour moi... ^^"
 

 


Shibuya, berceau de la mode ~

Le 24/10/10 -


 Au Japon, -ou du moins dans ma famille d'accueil-  on ne dort pas jusqu'à pas d'heure. Non, même si le lendemain est jour de repos et bien on met le réveil et on se lève.
Bon ce samedi-ci nous allions visiter Shibuya, quartier très connu de Tokyo pour sa "mode". Alors, mérite t-il sa réputation ?

Petite info : Tokyô est divisé en quartiers, comme New York ou Paris et ses arrondissements. Shibuya est l'un d'entre eux.


Quelques bâtiments de Shibuya.
Mais ce fut donc une meilleure journée qui débuta pour moi. Après avoir rattrapé mes heures de sommeil c'est toute pimpante que j'étais prête à découvrir le Japon.

Note : J'ai visité Shibuya 2 fois en tout, mais je ne la présenterai qu'ici en réunissant toutes les infos afin de ne pas trop vous perdre. 

La  première chose qui nous frappe quand on arrive à Shibuya et qu'on sort de la gare c'est ces grands bâtiments qui vous encerclent complètement. A l'image de New York, les building sont tapissés de pubs, d'écrans de télé géants qui balancent encore des pubs en boucle... Autant dire que c'est très bruyant car en plus il y a vraiment beaucoup de monde - pourtant pas un seul instant on se sent étouffé par tout ce monde-.

Statut de Hachiko.
En sortant de la gare -car oui au Japon la plupart des gens se déplace en train et non en voiture- en face on peut voir la statut du petit chien Hachiko. Si vous ne connaissez pas encore ce petit chien je vais vous raconter pourquoi il est devenu si célèbre au Japon et pas que :
Hachiko était un chien Akita vivant dans les années 1920-1930. Chaque jour il attendait devant la gare de Shibuya que son maître revienne du travail. Cependant, un jour celui mourut et ne revint jamais le chercher. Pourtant tous les jours le chien continue d'aller attendre son maître et ce quelque soit le temps qu'il fait. Il mourut à son tour d'une maladie en 1935.
Touchés par cette belle histoire, les  japonais ont fait honneur à ce brave chien en lui faisant construire une statue en bronze entre autre. On peut noter un clin d’œil à cette histoire notamment dans le manga Nana avec le personnage de Nana Komatsu surnommée Hachiko, ou encore trouver un film en son honneur avec Richard Gere dedans ! 

Une fois passée cette statut on ne peut absolument pas loupée la Tour 109. Une immense tour de 10 étages de... magasins ! Mais pour l'atteindre il faut traverser la route. C'est assez impressionnant quand on prend du recule sur cette scène. En France on traverse un peu au petit bonheur la chance "elle s'arrêtera bien la voiture" qu'on se dit. Mais au Japon non, on respecte ce qu'on appelle les "petits bonhommes" rouges et verts. Quand ce petit monsieur est rouge personne ne bouge, pas UNE personne ne traverse, tout le monde attend. Un flot de voitures déboule alors. Mais lorsqu'il devient vert, c'est une masse impressionnante de piétons qui se déplace à travers les différents passages piétons -en triangle- pour recouvrir la route noire de monde.
Commence alors la folie du shopping une fois la porte d'entrée de la tour passée.
Intérieur de la Tour 109.
 A peine entre t-on qu'on est envahi pas une dizaine de musiques différentes - chaque magasin ayant son propre look/style et sa propre musique- Certes il y en a pour tous les gouts -rock, lolita, chic...- mais le tout en même temps donne un bon charabia et un bon mal de crâne à la fin de journée... Ajoutez à cela des vendeuses qui n'attendent même pas que vous soyez devant leur boutique pour vous hurler "Irashaimase !! Irashaimase !" soit "bienvenue" d'une voix stridente. Voici deux vidéos qui ne sont pas de moi mais qui reflètent à la perfection mes dires : Ici et Ici.
Maintenant vous voyez par vous même ce qu'est la Tour 109. Tout ceci dure sur 10 étages -dont un consacré aux restaurants- et encore, cette tour n'est consacrée qu'aux femmes, dans une autre partie de Shibuya nous trouvons la Tour 109 pour homme ! Chacun chez soi et les hippopotames seront bien gardés ! -j'ai quand même vu des mâles se balader en compagnie de leur femelle !-
Le Japon est une société de pure consommation.
Et alors que je pensais halluciner j'ai vu des lycéennes. Et je me dis "tiens du cosplay !" eh mais attendez... Je suis au Japon ! De vrais lycéennes !! Ce n'est pas nous petites françaises qui un jour de congé irions faire du shopping en uniforme -histoire de rester encore dans le monde de l’École- 
Avec ma correspondante nous avons ensuite été manger dans un restaurant -hors de la Tour 109- dans les rues de Shibuya traditionnel.

Entrée du Temple Meiji.
Puis nous avons visiter un temple en nous éloignant de Shibuya : Le temple Meiji.
Un temple ne se résume pas à un bâtiment là bas, c'est un ensemble. le parc, les bâtiments, la Nature... C'est tout simplement magnifique. A peine arrivé on est entouré de Nature, c'est calme en contraste total avec Shibuya à quelques rues de là.
C'est l'une des raisons pour laquelle j'adore le Japon, on peut très bien le matin jouer à la fashonista et s’éclater en ville et l'instant d'après être imprenable de "l'ancien Japon", celui des traditions, des croyances...
Nous avons écrit un vœu sur une tablette en bois que nous avons accroché avec les autres afin qu'il se réalise. C'était très sympa, d'ailleurs il y avait même des mots en français, un m'a particulièrement touché, c'était une grand-mère qui demandait à ce que son petit fils guérisse de sa maladie... Il y a eut aussi un espace où l'on pouvait se "purifier" avec de l'eau.
Nous avons même assisté à une partie d'un mariage japonais traditionnel. La tenue des mariés est très jolie, et ils défilent tous à la queue leu leu, les mariés et le "prêtre" en tête suivis de tous les invités.
C'était une très belle expérience. On y retrouve beaucoup de famille habillées très chics, les femmes et les enfants sont en kimono/yukata, mais les hommes eux par contre sont en costume noir. -je n'en ai vu aucun en kimono, sauf les mariés-

 


 Et avant de rentrer nous sommes passées à travers un parc où pour le week-end des "ecolos" c'étaient installés.





C'était très marrant à voir, à l'entrée il y avait d'abord une mascotte animale avec des militants contre la maltraitance des animaux. Puis quand on pénétrait plus à l'intérieur on pouvait voir des commerçant qui vendaient ce qu'il créaient à la main, des stantds de nouritures, et même un endroit spécial pour les enfants qui... jouaient dans des bouts de papiers journaux !! J'étais morte de rire en voyant ça, chez nous on a les boules comme au Mc Do et bien les écolos japonais ont du journal ! Et ils s'éclataient comme des fous dedans.
 
C'était donc une super journée pour moi, j'ai appris beaucoup de choses.
J'ai notamment parlé avec ma famille d'accueil, cette fois avec un peu de repos sans problème flagrant, ou dans le pire ma correspondante traduisait de l'anglais au japonais à ses parents. J'étais quelque peu requinquée de la vieille.
 
Le lendemain j'allais connaitre mon premier jour en tant que lycéenne japonaise...



samedi 15 septembre 2012

Le début du bout du monde ~

Comme expliqué dans mon premier article, une partie de ce blog va raconter mon voyage au Japon. Et c'est donc par le début de mon récit que je commence.
J'ai pendant mon voyage tenu ce qu'on peut appeler un "journal de bord". En gros, j'ai couché sur papier chaque jour que j'ai passé au pays du soleil levant.

Je vais d'abord vous expliquer comment j'ai pu enfin partir au Japon :


Nous, sur le départ.
J'ai eu la chance de pouvoir apprendre le japonais dès ma première année de lycée. Je faisais partie de la toute première classe de japonais du lycée, car je suis arrivée lors de son lancement.

On peut penser qu'apprendre le japonais est extrêmement dur. Je pense que c'est une question d'envie et de volonté, certes c'est difficile car totalement différent du français en tout point. Mais quand on aime ce qu'on fait, ça devient vite "facile". Disons que la difficulté ne semble plus insurmontable comme un gros contrôle de math ! 

Et lors de ma dernière année, soit quand j'étais en terminale, ma professeur de japonais a organisé via un réseau appelé "Colibri" notre voyage au Japon.
A d'abord commencé une sélection entre les élèves français du lycée étudiant le japonais : des premières et des terminales. Ce fut un moment assez stressant pour moi, la peur de voir me passer sous le nez le voyage de mes rêves me restait en tête jours et nuits.
Les sélections se sont faites sur dossier scolaire ainsi que sur motivation -il a même fallu écrire une lettre de motivation-.

Au final après une grosse peur, ma professeur m'ayant appelée en urgence un soir pour me dire d'écrire une lettre de motivation pour le lendemain -qu'elle m'avait préalablement dit de ne pas écrire- car pour l'instant je n'étais pas dans les sélectionnés, je fus parmi les "grands gagnants" de l'aventure...
Nous n'avions pas beaucoup d'informations qui nous revenait de la part du réseau Colibri, aussi ce n'était non plus très rassurant, mais au final nous sommes partis sans encombre en direction de nos rêves. 

Quatre élèves de mon lycée ont été sélectionnés (dont moi), quatre filles.
Nous sommes parties le 22 Octobre 2010 et sommes revenues le 12 Novembre 2010. Ce voyage aura donc duré 3 semaines (de rêve qu'on se le dise).

Arrivée à l'aéroport de Narita.
Étant du sud de la France, il nous a d'abord fallu atteindre l'aéroport de Paris avant de pouvoir partir pour le Japon.
Ce qui nous a donc d'abord fait une petite heure de vol. Ensuite un professeur était censé nous amener jusqu'à notre embarcation mais un manque d'organisation total a fait que nous avons du nous débrouiller toutes seules. -sans encombre- 
C'était donc partie pour 11 heures de vol environ pour 10.000km de parcouru. L'allée me paru INTERMINABLE ! Je n'ai pas dormi une seule seconde pendant ce voyage, aussi heureusement que nous étions dans un A380 -le plus gros avions- car le confort et les activités disponibles étaient largement les bienvenues.
Nous avions un petit écran sur le siège en face de nous pour pouvoir : regarder des films, écouter de la musique, jouer, chatter entre personnes de l'avion, etc... boissons à volonté et j'en passe. -et je n'étais pas en première classe, eux avaient même des petits chaussons-

Ce qui m'a surprise pendant ce voyage fut le fait que les français ont été beaucoup plus agréables que les japonais dans les aéroports. Peut-être était-ce pour eux le soucis d'être "à fond dans leur travail", mais le fait est qu'ils ne nous ont pas décoché un sourire alors que nous avons même rigolé avec les français - qui m'ont fait des farces... J'ai cru que j'allais devoir me balader dans l'aéroport pieds nus parce qu'ils allaient garder mes bottes....-

A peine arrivée à l'aéroport, je vois ma famille d'accueil qui m'attend déjà. Ils ont l'air très gentil et très content de ma venue, c'est bien parti !
Je vais aux toilettes -ceux des aéroports sont très sophistiqués- et oui, je commence donc par le mythe des toilettes japonaises !
J'entre donc dans les toilettes pour femmes, car jusqu'à preuve du contraire j'en suis une. Ce n'était pas comme chez nous de simples portes avec des poignées, non ça aurait été trop simple sinon. Il faut appuyer sur un gros bouton vert pour l'ouverture, puis un rouge pour la fermeture.

La photo a été prise dans une grande surface et non à l'aéroport.
Mon premier problème fut le suivant : la porte était en transparent ! -brouillé certes, mais transparent !!- Et si quelqu'un venait à entrer et ouvrait ?! Bref, je me suis dépêchée comme jamais avant de tomber sur mon second problème : Comment tirer la chasse ?!
Des boutons, ça il y en a ! Mais lequel est le bon ? Je n'en sais rien... J'attends. J'attends quoi ? Je ne sais pas... Que le Dieu des toilettes viennent à mon aide surement. Mais ma nouvelle conversion religieuse n'a pas attiré sa miséricorde pour autant. Je reste plantée devant des toilettes incompréhensibles.
Je sors sors même demander de l'aide, mais finalement n'ose pas et retourne m'enfermer dans la petite pièce détestée. Quand soudain ! La chasse se tire... Seule ! Sauvée...

Je retrouve alors ma famille d'accueil avec qui je vais passer les 3 prochaines semaines. Ils m'ont bien accueilli, ils avaient l'air vraiment heureux de notre arrivée. L'une des filles de  notre lycée français allait être séparée de nous et aller dans un autre lycée japonais, en échange un garçon venant de Nice -que nous appellerons J- venait dans notre lycée -car le 4ème correspondant de notre lycée japonais était un garçon-.
La famille d'accueil de J ne pouvant venir le chercher, c'est ma famille qui s'en est chargé.
Et alors que je pensais que nous allions rentrer bien gentiment, et bien non ! Nous avons foncé dans un centre commerciale pour manger.
Car si nous sommes partis le matin de Paris et bien c'est tout naturellement que nous sommes arrivés le MATIN au Japon. -et oui, décalage horaire de 8h oblige-
Et alors que nous allions fermé les yeux dans la voiture... "Necha dame !!" en gros pas le droit de dormir... Parfait, j'étais crevée comme jamais et perdue... Car si mon camarade français entamait volontiers la conversation en japonais et bien moi je ne comprenais RIEN. Et là une vague de déprime m'envahis.
D'ailleurs, dès le début ma mère d'accueil m'a semblé un peu taquine, ce qui n'a rien enlevé à mon stresse de vouloir être appréciée. -sachant que les japonais ne diront jamais ce qu'ils pensent vraiment, c'est dur de savoir si on est vraiment apprécié-

Nous avons donc roulé jusqu'à un centre commercial où nous avons mangé. N'allez surtout pas croire que le Japon n'est pas comme le reste du monde influencé par les États-Unis -surtout le Japon je dirais même- et ses fast-food et autre. Mc Do, Kebab, KFC et tout ce qui va avec.
Nous avons mangé dans un petit "restaurant" plus traditionnel, mais le plat était trop gros pour moi, et la mère de ma correspondante c'est fait un plaisir de noter que J était un vrai homme car il a fini mon plat... Je me suis même forcée à manger des sushi alors que je n'aime pas ça. Et là je me dis : "3 semaines comme ça ? Pas possible !"
Au retour, J c'est finalement endormi dans la voiture alors que la mère continuait de nous répéter de ne pas dormir. Afin d'essayer de faire une meilleure impression un peu je luttais comme jamais pour ne JAMAIS fermer les yeux -ce que je réussis- contrairement à J qui c'est donc endormi. Et j'entends alors en japonais "Ah... Finalement ce n'est pas vraiment un homme..." Je vous laisse deviner de la part de qui. J'étais fière de moi, mais déçue d'elle. Quand elle a vu que j'avais compris sa phrase elle s'est mise à rire nerveusement, j'en ai fait de même. L'incident s'est arrêté là, nous sommes rentrés .


Petite info : les japonais roulent comme les anglais ! A plusieurs reprises je me suis surprise à penser qu'on allait avoir un accident parce qu'il roulaient à gauche ! Et en fait non, c'est normal, tout va bien.

Le lendemain je visitais Shibuya...

Voyages au bout du monde !

J'ai essayé de trouver un nom à mon blog qui ressemblait bien au contenu qu'il allait avoir.
Donc vous vous doutez déjà de ce que je vais raconter.

Bienvenue sur mon blog
Voyages au bout du monde :





Je vais commencer par me présenter, car je crois bien que c'est ce qui se fait quand on rencontre une personne pour la première fois. On me connait sous plusieurs pseudos sur internet, Nanie, Saizo, Hinamori... Aussi je vais prendre celui qui me colle à la peau depuis mon enfance et qui me correspond le mieux : Nanie.

A l'heure où j'écris ce message j'ai 19 ans. Étudiante en Langues Étrangères Appliquées à la fac (étrange ? Nan pas tant que ça. ^^) je me passionne depuis déjà quelques années pour les langues, plus particulièrement l'anglais et le japonais (je commence à peine le portugais afin de coller un peu plus avec mes origines) et évidemment je parle l'espagnol appris à l'Ecole.
Peut-être par la suite je m'orienterai vers du journalisme (si je ne change pas d'avis entre temps !)

Mon petit plaisir personnel reste tout de même le Japon, sa culture, ses mœurs, ses mangas, ses personnes, ses bons et ses mauvais côtés.
Je vais d'ailleurs essayer de vous faire découvrir tout ça à travers les articles de mon blogs en vous présentant un voyage que j'ai eu la chance de faire fin 2010 et de quelques fiches mangas/animes/dramas.
J'espère après agrémenter mes articles d'autres voyages que j'aurais eu la chance de faire, mais ça, seul l'avenir nous le dira...

Alors merci à vous qui lisez (lirez ?) mes quelques lignes, en espérant que le contenu vous plaise !